La philosophie de notre centre: vous proposer un suivi personnalisé reposant sur de nombreux experts, adaptés à votre situation médicale
Equipe principale
Equipe de support
Il ne suffit pas de soigner l’intestin : il faut prendre soin de l’humain derrière la maladie
Sophie Restellini
Directrice du Centre
Le gastroentérologue est le spécialiste qui permet d’établir le diagnostic et de planifier les soins en cas de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
Les enfants ne sont pas des adultes miniatures.
Laetitia Marie-Petit
Pédiatre
La démarche diagnostique chez les enfants est globalement similaire à celle des adultes ; toutefois, certains enjeux spécifiques comme la croissance, la puberté ou le développement global doivent être pris en compte.
La chirurgie dans les MICI : une solution, pas un échec.
Nicolas Buchs
Chirurgien viscéral
Malgré les progrès réalisés dans les traitements des MICI, un grand nombre de personnes atteintes de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse devront subir une intervention chirurgicale à un moment donné de leur vie.
La chirurgie ne doit pas être considérée comme un dernier recours dans le traitement de ces maladies, ni comme un signe d’échec de votre traitement ou de vous-même. En réalité, la chirurgie doit être considérée comme une option de traitement parmi d’autres.
Notre équipe de chirurgie viscérale est notamment experte dans les techniques chirurgicales complexes et innovantes, y compris la chirurgie de résection, les stricturoplasties et la reconstruction par anastomose iléoanale. L’équipe de proctologie médicochirurgicale est en mesure de proposer l’ensemble des possibilités thérapeutiques pour la prise en charge des lésions anopérinéales de la maladie de Crohn.
La chirurgie est envisagée en cas de complications de la maladie le plus souvent dans le cadre d’une discussion avec le traitement médical pour :
Comprendre les MICI commence souvent sous le microscope : là où chaque fragment de tissu éclaire le chemin technique.
Giacommo Puppa
Pathologue
La prise en charge optimale d’une MICI comprend des analyses de sang et échantillons de selles, ainsi que la réalisation de biopsies (prélèvement d’un très petit bout de tissu) pendant une endoscopie. Les résultats de laboratoire servent tant pour l’établissement du diagnostic
que pour l’évaluation de la progression de la maladie ou du succès du
traitement.
L'alimentation ne se limite pas à nourrir, elle soutient l'équilibre entre bien-être et traitement.
Maude Martinho Grueber
Gastro-entérologue
Dans la mesure où les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
(MICI) touchent l’appareil digestif, l’alimentation est logiquement un sujet
majeur au centre des préoccupations de nos patients.
Les fondamentaux d’une alimentation saine s’appliquent spécifiquement aux personnes atteintes de la maladie de Crohn ou de la rectocolite hémorragique.
> En savoir plus sur le service de nutrition de l’Hôpital de La Tour
L'imagerie affine le regard des cliniciens et éclaire le parcours des patients.
Sylvain Terraz
Radiologue
Plusieurs procédés d’imagerie sont disponibles pour le diagnostic initial des maladies inflammatoires chroniques (MICI) et pour contrôler leur évolution. Ceux-ci permettent de déterminer l’extension et l’activité de la maladie et principalement d’inspecter la section centrale de l’intestin grêle qui ne peut pas être atteinte à l’aide de l’endoscope.
L’échographie et l’IRM sont en général les modalités utilisées pour le suivi mais les imageries possibles en cas de MICI comportent:
Fonctionnel ne veut pas dire imaginaire : l’axe intestin-cerveau est souvent impliqué.
Diana Ollo
Gastro-entérologue
La gestion de la douleur est un aspect fondamental des soins aux patients atteints de MICI. Si certaines douleurs sont liées à l’inflammation active, d’autres peuvent persister en dehors de toute activité inflammatoire. Ces douleurs, dites fonctionnelles, sont fréquentes et souvent invalidantes. Elles nécessitent une prise en charge globale, intégrant des approches physiques, psychologiques et parfois pharmacologiques, adaptées à chaque patient. L’objectif est de soulager durablement les symptômes et d’améliorer la qualité de vie au quotidien.
Blaise Rutschmann
Anesthésiste
> Consulter sa fiche
Matthieu Cachemaille
Anesthésiste
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Pilier essentiel, l'infirmière MICI informe, coordonne et accompagne.
Vanessa Laffin
Infirmière Centre MICI
Une infirmière spécialiste en MICI constitue le lien entre vous et le médecin. Elle est à votre disposition pour répondre à vos questions, fixer vos rendez-vous. Considérez-la comme votre personne de confiance.
Nos infirmières de coordination MICI assurent l’éducation thérapeutique pour l’ensemble des patients MICI ainsi que des parcours de soins particuliers pour la prise en charge des patients avec manifestations extra-intestinales ou comorbidités.
L’éducation thérapeutique permet :
Pour beaucoup de personnes, fonder une famille est ce qu’il y a de plus important et de plus précieux dans la vie. Ceci n’est pas différent chez les personnes atteintes d’une MICI. Bien entendu, le projet de fonder une famille dans cette situation amène son lot de questions concernant la maladie.
Il est important d’en discuter au préalable avec votre gastroentérologue ou votre gynécologue afin d’obtenir des conseils médicaux. Abordez avec lui tous les points qui vous semblent essentiels ou qui vous inquiètent. Il n’existe pas de recommandation universelle pour toutes les questions et la bonne réponse dépend souvent de votre situation personnelle.
Les patients atteints de MICI peuvent souffrir de complications articulaires, telles que des arthrites ou des spondylarthropathies, qui sont souvent liées à la maladie elle-même. La rhumatologie joue un rôle clé en identifiant et en traitant ces manifestations extra-digestives. Un suivi précoce et personnalisé permet de soulager les douleurs articulaires et de préserver la mobilité, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie.
Ilias Lazarou
Rhumatologue
Danièle Allali
Immuno-allergologue
> Consulter sa fiche
Des troubles cutanés peuvent apparaitre chez les patients souffrant de MICI, soit en raison de l’inflammation systémique ou en lien avec une complication des traitements immunosuppresseurs.
Le dermatologue intervient pour diagnostiquer, traiter et prévenir ces lésions cutanées, améliorant ainsi le confort et la sécurité des patients.
Dr Emmanuel Laffitte
Dermatologue
> Consultation des maladies auto-immunes avec atteinte cutanée
Certains patients souffrant de MICI peuvent présenter des inflammations concomitantes oculaires, comme l’uvéite ou l’épisclérite, pouvant affecter la vision si elles ne sont pas rapidement traitées. L’ophtalmologue est indispensable pour la détection précoce de ces affections et leur prise en charge spécialisée.
La pharmacologie est essentielle dans la prise en charge des patients atteints de MICI, car elle permet de surveiller les interactions médicamenteuses et de garantir l’efficacité des traitements tout en minimisant les effets secondaires. Les médicaments, notamment les biothérapies et immunosuppresseurs, nécessitent une surveillance fine pour s’assurer qu’ils sont bien adaptés aux besoins individuels des patients.
Notre engagement dans la recherche clinique et translationnelle permet de mettre à jour constamment nos pratiques et de proposer à nos patients des traitements basés sur les dernières découvertes scientifiques. De plus, notre rôle dans l’enseignement nous permet de partager nos connaissances avec d’autres professionnels de santé, contribuant ainsi à une meilleure prise en charge des patients au niveau national et international.
> Pour en savoir plus
Le médecin interniste est le chef d’orchestre des maladies chroniques complexes.
Omar Kherad
Médecin chef, service de médecine interne générale
Les MICI sont des maladies systémiques qui peuvent affecter l’ensemble de l’organisme, et parfois entraîner des comorbidités ou des complications multiples. Dans ce contexte, la médecine interne joue un rôle essentiel en tant que « chef d’orchestre » de la prise en charge globale du patient. Il coordonne les soins en tenant compte des antécédents médicaux, de l’état général et des traitements du patient.
La médecine complémentaire, telle que l’acupuncture, l’hypnose ou la phytothérapie, peut être bénéfique pour compléter les traitements conventionnels. Elle aide à gérer les symptômes, tels que la douleur chronique ou le stress, qui peuvent accompagner les MICI. Ces approches permettent une prise en charge plus complète, en tenant compte des besoins physiques, émotionnels et psychologiques des patients. Nous collaborons exclusivement avec des praticiens qualifiés et reconnus, assurant une prise en charge sécuritaire et sérieuse.
La relation bidirectionnelle entre les MICI et les problèmes psychologiques peut s’expliquer par « l’interaction cerveau-intestin ». On constate que la présence de symptômes ou de troubles anxieux et dépressifs peut aggraver l’inflammation intestinale ou contribuer à une rechute de la maladie et, à l’inverse, la maladie à un impact direct sur l’humeur et la qualité de vie au sens large puisqu’elle affecte généralement les activités quotidiennes, la capacité à travailler et la vie sociale.
La santé mentale est une partie importante de la prise en charge de ces patients, mais elle est trop souvent négligée.
Le Centre Crohn et Colite collabore avec le Centre Archipel qui offre plusieurs approchent susceptible d’aider les patients souffrant d’une MICI et vise la durabilité en faisant évoluer les pratiques et en intégrant dans ses activités, les nouvelles technologies telles que la télémédecine et les thérapies alternatives.