Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, appelées également par leur acronyme « MICI », se caractérisent par une inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif, liée à une hyperactivité du système immunitaire entrainant des lésions digestive.
Leurs causes et mécanismes restent en grande partie inconnus mais l’hypothèse principale est celle d’une immunité et/ou tolérance génétiquement altérées vis-à-vis de certains microbes de la flore du gros intestin.
La recherche s’oriente donc vers le rôle de plusieurs facteurs agissant en synergie, notamment les facteurs génétiques, les facteurs dans l’environnement, l’importance de la flore intestinale et le rôle de l’immunité.
Les MICI regroupent principalement deux pathologies : la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH) ou colite ulcéreuse.
En Suisse, qu’on estime environ 1 personne sur 200-250 est touchée par une MICI. Les MICI se révèlent le plus souvent entre 20 et 30 ans mais il n’y a pas d’âge pour les développer. En effet, 25% des cas sont diagnostiqués avant 18 ans et il peut arriver de se découvrir une MICI une fois devenu senior.
Les MICI se caractérisent par des phases d’activité d’intensité variable appelées “poussées », alternant avec des périodes de rémission (périodes sans symptôme).
Malgré la fréquence de ces maladies, il n’existe toujours pas de traitement curatif à ce jour.
Si nous ne sommes pas encore capables de guérir une MICI, il est toutefois possible la plupart du temps d’obtenir un contrôle durable de la maladie et une qualité de vie satisfaisante en dehors des poussées. Si la maladie n’est pas traitée elle peut entraîner des problèmes dans tout l’organisme, tels que l’anémie, l’arthrite, les douleurs abdominales, l’inflammation du foie, l’inflammation des yeux et l’ostéoporose.
D’importants travaux de recherche ces dernières années ont permis une meilleure compréhension de la pathogénie des MICI et l’arrivée de nouveaux traitement apparaissent régulièrement permettant d’impacter positivement le quotidien des malades.
Nous disposons pour ceci d’un personnel soignant spécialement formé dans le domaine des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et d’un réseau compétent pour suivre nos malades de manière holistique.
Il est important de savoir si vous souffrez d’une MICI en vous faisant diagnostiquer par l’un de nos spécialistes si vous présentez des symptômes évocateurs.
Découvrir que l’on est atteint d’une MICI peut être le point de départ d’une meilleure qualité de vie à travers un traitement de la maladie.
Cependant, comme pour toute maladie chronique, il peut y avoir une réaction émotionnelle. Vivre avec une MICI peut être un défi.
Les MICI étant des maladies chroniques, elles peuvent impacter des moments de vie clés comme sa scolarité, la vie professionnelle, la vie sociale, la vie de couple et la famille, les loisirs, l’alimentation et l’activité physique.
Il est donc crucial de prendre en charge une MICI à travers une approche holistique, en tenant aussi bien en compte de l’aspect médicamenteux, que des règles hygiéno-diététiques, de la prise en charge de potentielles atteintes en dehors du tube digestif et bien évidemment la composante psychologique qu’implique la vie avec une maladie chronique.
Au Centre Crohn et Colite, nous personnalisons votre plan de traitement pour répondre à vos besoins.
Nous disposons pour ceci d’un personnel soignant spécialement formé dans le domaine des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et d’un réseau compétent pour suivre nos malades de manière holistique.
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Gilles Genin et Braudé
L’échographie et l’IRM sont en général les modalités utilisées pour le suivi mais les imageries possibles en cas de MICI comportent:
