La philosophie de notre centre: vous proposer un suivi personnalisé reposant sur de nombreux experts, adaptés à votre situation médicale
Equipe principale
Equipe de support
Le gastroentérologue est le spécialiste qui permet d’établir le diagnostic et de planifier les soins en cas de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
La manière de procéder au diagnostic chez les enfants est semblable à celle employée chez les adultes.
La prise en charge optimale d’une MICI comprend des analyses de sang et échantillons de selles, ainsi que la réalisation de biopsies (prélèvement d’un très petit bout de tissu) pendant une endoscopie. Les résultats de laboratoire servent tant pour l’établissement du diagnostic
que pour l’évaluation de la progression de la maladie ou du succès du
traitement.
Mot sur Giacomio Puppa
Mot sur Murielle et Samy et lien Danalabs/path
Dans la mesure où les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
(MICI) touchent l’appareil digestif, l’alimentation est logiquement un sujet
majeur au centre des préoccupations de nos patients.
Les fondamentaux d’une alimentation saine s’appliquent spécifiquement aux personnes atteintes de la maladie de Crohn ou de la rectocolite hémorragique.
Plusieurs procédés d’imagerie sont disponibles pour le diagnostic initial des maladies inflammatoires chroniques (MICI) et pour contrôler leur évolution. Ceux-ci permettent de déterminer l’extension et l’activité de la maladie et principalement d’inspecter la section centrale de l’intestin grêle qui ne peut pas être atteinte à l’aide de l’endoscope.
L’échographie et l’IRM sont en général les modalités utilisées pour le suivi mais les imageries possibles en cas de MICI comportent:
La gestion de la douleur est un aspect fondamental des soins aux patients atteints de MICI, souvent confrontés à des douleurs abdominales chroniques et des symptômes invalidants. Le Centre de la douleur de l’Hôpital de la Tour propose une approche pluridisciplinaire pour soulager efficacement la douleur et améliorer la qualité de vie. Les patients bénéficient d’une prise en charge adaptée à leurs besoins spécifiques, qu’il s’agisse de thérapies physiques, psychologiques ou pharmacologiques.
Malgré les progrès réalisés dans les traitements des MICI, un grand nombre de personnes atteintes de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse devront subir une intervention chirurgicale à un moment donné de leur vie.
La chirurgie ne doit pas être considérée comme un dernier recours dans le traitement de ces maladies, ni comme un signe d’échec de votre traitement ou de vous-même. En réalité, la chirurgie doit être considérée comme une option de traitement parmi d’autres.
Notre équipe de chirurgie colorectale est notamment experte dans les techniques chirurgicales complexes et innovantes, y compris la chirurgie de résection, les stricturoplasties et la reconstruction par anastomose iléoanale. L’équipe de proctologie médicochirurgicale est en mesure de proposer l’ensemble des possibilités thérapeutiques pour la prise en charge des lésions anopérinéales de la maladie de Crohn.
La chirurgie est envisagée en cas de complications de la maladie le plus souvent dans le cadre d’une discussion avec le traitement médical pour :
Une infirmière spécialiste en MICI constitue le lien entre vous et le médecin. Elle est à votre disposition pour répondre à vos questions, fixer vos rendez-vous. Considérez-la comme votre personne de confiance.
Nos infirmières de coordination MICI assurent l’éducation thérapeutique pour l’ensemble des patients MICI ainsi que des parcours de soins particuliers pour la prise en charge des patients avec manifestations extra-intestinales ou comorbidités.
L’éducation thérapeutique permet :
Pour beaucoup de personnes, fonder une famille est ce qu’il y a de plus important et de plus précieux dans la vie. Ceci n’est pas différent chez les personnes atteintes d’une MICI. Bien entendu, le projet de fonder une famille dans cette situation amène son lot de questions concernant la maladie.
Il est important d’en discuter au préalable avec votre gastroentérologue ou votre gynécologue afin d’obtenir des conseils médicaux. Abordez avec lui tous les points qui vous semblent essentiels ou qui vous inquiètent. Il n’existe pas de recommandation universelle pour toutes les questions et la bonne réponse dépend souvent de votre situation personnelle
Les patients atteints de MICI peuvent souffrir de complications articulaires, telles que des arthrites ou des spondylarthropathies, qui sont souvent liées à la maladie elle-même. La rhumatologie joue un rôle clé en identifiant et en traitant ces manifestations extra-digestives. Un suivi précoce et personnalisé permet de soulager les douleurs articulaires et de préserver la mobilité, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie.
Sophie Restellini
Directrice du Centre
Maude Martinho-Grueber
Gastroentérologue
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Des troubles cutanés peuvent apparaitre chez les patients souffrant de MICI, soit en raison de l’inflammation systémique ou en lien avec une complication des traitements immunosuppresseurs.
Le dermatologue intervient pour diagnostiquer, traiter et prévenir ces lésions cutanées, améliorant ainsi le confort et la sécurité des patients.
Certains patients souffrant de MICI peuvent présenter des inflammations concomitantes oculaires, comme l’uvéite ou l’épisclérite, pouvant affecter la vision si elles ne sont pas rapidement traitées. L’ophtalmologue est indispensable pour la détection précoce de ces affections et leur prise en charge spécialisée.
La pharmacologie est essentielle dans la prise en charge des patients atteints de MICI, car elle permet de surveiller les interactions médicamenteuses et de garantir l’efficacité des traitements tout en minimisant les effets secondaires. Les médicaments, notamment les biothérapies et immunosuppresseurs, nécessitent une surveillance fine pour s’assurer qu’ils sont bien adaptés aux besoins individuels des patients.
Notre engagement dans la recherche clinique et translationnelle permet de mettre à jour constamment nos pratiques et de proposer à nos patients des traitements basés sur les dernières découvertes scientifiques. De plus, notre rôle dans l’enseignement nous permet de partager nos connaissances avec d’autres professionnels de santé, contribuant ainsi à une meilleure prise en charge des patients au niveau national et international.
La médecine complémentaire, telle que l’acupuncture, l’hypnose ou la phytothérapie, peut être bénéfique pour compléter les traitements conventionnels. Elle aide à gérer les symptômes, tels que la douleur chronique ou le stress, qui peuvent accompagner les MICI. Ces approches permettent une prise en charge plus complète, en tenant compte des besoins physiques, émotionnels et psychologiques des patients. Nous collaborons exclusivement avec des praticiens qualifiés et reconnus, assurant une prise en charge sécuritaire et sérieuse.
La relation bidirectionnelle entre les MICI et les problèmes psychologiques peut s’expliquer par « l’interaction cerveau-intestin ». On constate que la présence de symptômes ou de troubles anxieux et dépressifs peut aggraver l’inflammation intestinale ou contribuer à une rechute de la maladie et, à l’inverse, la maladie à un impact direct sur l’humeur et la qualité de vie au sens large puisqu’elle affecte généralement les activités quotidiennes, la capacité à travailler et la vie sociale.
La santé mentale est une partie importante de la prise en charge de ces patients, mais elle est trop souvent négligée.
Le Centre Crohn et Colite collabore avec le Centre de Psychiatrie et psychothérapie de la Clinique de Carouge qui offre plusieurs approchent susceptible d’aider les patients souffrant d’une MICI et vise la durabilité en faisant évoluer les pratiques et en intégrant dans ses activités, les nouvelles technologies telles que la télémédecine et les thérapies alternatives.